Mode de survie : Pour de nombreux salariés, la lutte est réelle

Dans certains contextes (par exemple, dans les sables mouvants ou en cas de défaillance d'un parachute), le concept de survie est positif. Mais lorsqu'il s'agit de la vie quotidienne, les connotations changent.

Selon le Rapport mondial sur la culture publié récemment par O.C. Tanner, près d'un tiers des employés fonctionnent dans un état de simple survie: ils piétinent sur le plan professionnel, s'épuisent mentalement et s'enfoncent dans les difficultés financières. Et le mode de survie n'est pas une phase temporaire, c'est une condition chronique qui affecte les performances professionnelles et le bien-être général.

Les six facteurs du mode de survie

Le mode de survie se caractérise par plusieurs circonstances :

1. L'insécurité financière: De nombreux employés sont incapables de couvrir leurs dépenses de base, ce qui entraîne un stress constant, de l'anxiété et, souvent, des effets négatifs sur la santé.

2. Mauvais équilibre de vie: La difficulté de jongler avec les exigences du travail et de la vie privée laisse peu de place à la décompression ou à l'épanouissement personnel. Les tâches importantes passent souvent à la trappe.

3. Le manque d'opportunités: En l'absence de voies d'avancement claires, les employés ont l'impression de stagner et d'être démotivés.

4. Ressources insuffisantes: Les employés manquent souvent des outils et du Soutien dont ils ont besoin pour faire leur travail efficacement.

5. Autonomie limitée: Lorsque les employés n'ont pas le contrôle de leur environnement de travail et de leurs tâches, ils peuvent se sentir impuissants et désinvestis.

6. Le désespoir face à l'avenir: Un manque prolongé de ressources et d'opportunités peut rendre l'optimisme pratiquement impossible.

Il est facile de voir comment ces facteurs peuvent s'exacerber les uns les autres. Par exemple, les employés qui ne disposent pas des ressources nécessaires pour faire leur travail efficacement sont susceptibles de consacrer une largeur de bande disproportionnée à la gestion des retombées, ce qui entraîne un mauvais équilibre de vie, moins de temps pour s'occuper de la famille, de la santé ou des problèmes financiers, et ainsi de suite.

‍Vous voulezapprofondir les données ? Lire "Travailler pour survivre" dans notre Rapport mondial sur la culture.

Le rôle de la rémunération globale dans l'expérience employé

Même vos employés les plus engagés risquent de partir s'ils sont accablés par le poids de la survie. Pour aider les employés à sortir du mode survie, commencez par réfléchir à la façon dont les rémunérations totales s'intègrent dans leur expérience et à la façon dont vous pourriez les réimaginer.

Les programmes de rémunération globale sont traditionnellement considérés comme des primes ou des outils de fidélisation, mais notre étude montre que leur véritable pouvoir réside dans leur capacité à faire preuve d'attention en répondant aux besoins fondamentaux des salariés. Il s'agit notamment d'une rémunération adéquate, de prestations de santé complètes et d'autres ressources qui favorisent la stabilité et la sécurité. Lorsque les salariés se sentent en sécurité, ils sont plus enclins à s'engager et à être productifs.

Pour répondre aux besoins des salariés, il faut commencer par l'essentiel

Tant que les employés n'ont pas satisfait leurs besoins financiers et de santé, des aspirations telles que le mentorat, l'épanouissement au travail ou l'impact intentionnel sur le succès de l'organisation ne sont tout simplement pas d'actualité - et par conséquent, les offres de rémunération globale telles que l'acquisition de compétences ou le développement de carrière ne sont tout simplement pas pertinentes.

Les offres qui comptent pour ceux qui sont en mode de survie ? La rémunération et les prestations de santé mentale et physique.

Afin de créer un environnement de travail stable et favorable et de faire passer les employés du stade de la "survie" à celui de la "prospérité", commencez par configurer votre système de rémunération globale de manière à répondre à leurs besoins fondamentaux en matière de finances et de santé.

Au-delà de la survie : s'épanouir au travail

Une fois les besoins de base satisfaits, vous pouvez vous concentrer sur l'épanouissement des employés. Commencez à réfléchir à la manière d'intégrer la reconnaissance dans l'expérience de travail quotidienne, d'offrir plus de flexibilité et de proposer des opportunités de croissance. Lorsque les employés se sentent valorisés et ont la possibilité de développer leurs compétences, ils sont plus susceptibles de rester au sein de votre organisation et de contribuer positivement à votre culture et à votre mission.

Il est important de noter qu'offrir des récompenses totales centrées sur les personnes ne représente que la moitié de la bataille. Il est également essentiel que vos collaborateurs sachent que ces récompenses existent, comment y accéder et qu'elles sont plus que de simples "récompenses". (Ne nous voilons pas la face : le nom fait partie du problème).

Lorsque les employés comprennent les avantages qui leur sont offerts, ils sont 101 % plus enclins à faire confiance à leur entreprise, 94 % plus enclins à se sentir valorisés et 60 % plus enclins à vouloir rester chez leur employeur une année de plus.

Un appel à l'action

Il est temps que les employeurs fassent preuve d'une attention et d'un engagement véritables à l'égard de leur personnel. En s'attaquant aux causes profondes du mode de survie et en répondant aux besoins fondamentaux des employés, vous pouvez jeter les bases d'une culture florissante qui se traduira par de meilleurs résultats individuels et organisationnels. Pour plus de recherches et d'analyses sur les employés qui travaillent pour survivre, consultez notre Rapport mondial sur la culture.

O.C. Tanner est le leader mondial des logiciels et des services qui améliorent la culture d'entreprise grâce à des expériences significatives de reconnaissance des employés . Découvrez comment Culture Cloud® peut augmenter votre rémunération globale de manière à faire la différence pour vos employés.